La crise sanitaire de 2020 n’a pas été clémente envers le festival Cinéma du Sud, alors qu’il devrait fêter ses 20 ans. Cette année, toute l’équipe s’est mobilisée pour retrouver son public et pour présenter la 21ème édition du festival à l’institut Lumière de la ville lyonnaise.
Cet événement de deux jours s’est déroulé le 9 et le 10 juillet 2021 et a réservé de nombreuses surprises en termes de cinématographies arabes. Les histoires proposées sont toujours impressionnantes et inspirantes.
Quelles ont été les particularités de cette dernière édition ?
La mise en valeur des cinéastes maghrébins et moyen-orientaux
Comme le festival Cinéma du Sud a toujours mis en lumière la créativité et l’imagination du cinéma arabe à travers de nombreux pays tels que l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Palestine, le Maroc, la Syrie et bien d’autres, cette dernière édition a suscité beaucoup d’intérêt. La mise en valeur des émotions, de l’action à travers des personnages et des acteurs doués a conquis le public. Le festival a mis en évidence la présentation de six différents films pour cet événement. Cinq d’entre eux sont des longs métrages.
Voici les principaux films qui ont été diffusés le jour J :
- Abou Leila, un film réalisé par Amin Sidi-Boumédiène en Algérie, relate l’histoire d’une expérience frustrante au cours des périodes noires de l’Algérie.
- Louxor, un film de Zeina Durra en Egypte, vous met au cœur d‘une passionnante histoire d’amour entre un homme et une femme lors de leurs retrouvailles dans la ville de Louxor.
- Zanka Contact, un film de Ismaël El Iraki au Maroc vous livre une histoire rebelle entre deux protagonistes de cultures différentes. Un rocker est une amazone des rues se sont retrouvées éperdument amoureux dans la ville du Maroc.
- Le traducteur, un film de Rana Kazkaz et Anas Khalaf en Syrie, met à l’œuvre une fiction entre deux frères durant la guerre civile de la Syrie. Il s’agit d’un film e catégorie Thriller.
- 1982, conçu par le cinéaste Oualid Mouaness au Liban, relate le premier amour d’un jeune adolescent juste avant l’invasion du Liban.
- Tu mourras à 20 ans est un film de Amjad Abu Alala au Soudan et illustre les facettes de la religion et de la superstition.
Chacun de ces films arbore un synopsis qui a mérité d’être regardé. Chaque histoire s’inspire de la réalité de la vie intrépide du Moyen-Orient et du Maghreb avec une pointe de beauté d’une vie particulière de simples citadins.
Le programme du festival
L’événement étant réparti sur deux jours, les différentes diffusions ont été lancées durant l’après-midi jusqu’à la soirée. Le vendredi 9 juillet, vous avez assisté aux longs métrages des films Abou Leila à 15h, Louxor à 18h30, et Zanka Contact à 21h. Le samedi 10 juillet, la première diffusion a été octroyée au film Le traducteur à 14h30, suivie de 1982 à 17h30 et enfin du film Tu mourras à 20 ans à 20h30. La plupart des diffusions sont faites en présence des réalisateurs.
La vocation de la cinématographie du Sud
Loin de ressembler à des films contemporains alliant le fantastique et la culture occidentale, la cinématographie du Sud illustre toute la complexité de la vie et de la situation vécue dans le Sud. Entre guerres de religion, de culture, de territoire, mais aussi entre les situations politiques diverses et les inégalités sociales, le festival a voulu présenter la réalité de la vie des arabes et leur combat dans cette adversité. Ce combat se reflète sous tous les plans : amour, devoir, patriotisme, identité, etc.
C’est donc à travers des documentaires ou des histoires que la cinématographie arabe soutient différentes causes.
Chaque long métrage évoque ainsi des sentiments réels qui peuvent susciter de la compassion, de l’attendrissement mais aussi de l’affection. Ce sont d’ailleurs des œuvres rares qui méritent d’être découverts, dans le but d’ouvrir la discussion avec le public. En quelque sorte, il s’agit d’une invitation à la découverte.
Les dernières éditions en rétrospective
La 16ème édition du festival Cinéma du Sud avait annoncé la pluralité des thématiques avec la diffusion de nombreux films et documentaires mettant en exergue la jeunesse, l’amour, le travail, la maladie et la condamnation. Vous avez pu retrouver les grands titres tels que 3000 nights de Mai Masri, A l’heure du Caire d’Amir Ramsès ou encore Very Big Shot de Mir-Jean Bou Chaaya.
La 17ème édition a sollicité la présentation de la région arabique en pleine bouleversement. Le festival a été marqué par les divers interdits, la femme et le travail ainsi que l’Afrique. Chaque événement bouleversant de la situation maghrébine a impacter sur la vie des arabes. Parmi les plus grands titres, vous retrouverez Samir dans la poussière de Mohamed Ouzine, Insoumise de Jawad Rhalib ou encore Chacun sa bonne de Maher Abi Samra.
La 18ème édition du festival s’est étalée pendant 4 jours successifs. Elle a mis en animation des œuvres historiques, s’accompagnant d’histoire d’amour, de secret et de mystère. La femme est toujours mise en valeur à travers ses contraintes et ses obligations. Il y eut les films marquants suivants : Withered Green de Mohammed Hammad, A Memory in Khaki d’Alfoz Tanjour ou encore de One of These Days de De Nadim Tabet.
La 19ème édition a illustré davantage de passionnantes histoires représentant la vie quotidien des arabes, leur tempérament ainsi que les adversités de la vie en générale comme la maladie, le divorce, le remariage, etc. L’amour sera également toujours présent pour donner du romantisme aux films. Vous avez pu retrouver de belles œuvres cinématographiques telles que Regarde-moi de Nejib Belkadhi, The Reports Sarah & Saleem de Muayad Alayan ou encore Amra and the Second Marriage de Mahmoud Sabbagh.
En 2021, le privilège d’avoir pu retrouver des films émotionnels et rebondissant a été un grand engouement pour le public. Le fait que les films soient en version originale donne encore plus de charisme et de meilleures sensations lors de leur visualisation. Cela a permis au public de se plonger en plein cœur du film et de vivre chaque instant des actions du long métrage.
bonjour pouvez vous m’aider ? j’aimerais obtenir un tarif préférentiel pour les personnes porteuses de handicap. Pour 80 % d’entre elles en France, elles ont du temps faute d’emploi et 990 % pour vivre. J’aimerais leur permettre l’accès au cinéma dans ma ville et d’autres bien sur.
bien à vous
caroline j’habite aix en provence